
Moins mise en valeur que l’isolation thermique, l’isolation phonique contribue pourtant largement au confort ressenti dans un logement. En effet, elle permet d’être moins perturbé par les bruits extérieurs, mais aussi d’augmenter la sensation d’intimité en intérieur.
Pourquoi faire isoler son logement ?
85 %, c’est le pourcentage de Français qui ressentent une gêne par rapport au bruit venant de leur propre logement. D’après une étude menée par l’INSEE, ils seraient par ailleurs 54 % à souffrir de bruits venant du voisinage.
Au sein d’un bâtiment, la source des bruits peut être issue d’un choc ou d’un impact, sous forme de pas, de chute d’objet ou de claquement de porte, mais elle peut aussi émaner d’équipements, tels que des laves-linge ou des climatisations. Les bruits se propagent ici dans la structure du bâtiment par vibration des murs ou des planchers.
Les émissions sonores peuvent également provenir de l’extérieur, avec la circulation routière, les sirènes de pompier…
Les effets néfastes du bruit
Une trop forte exposition aux bruits peut avoir un impact sur nous avec des problèmes liés à la concentration, la fatigue, gêne et nervosité.
Le bruit peut également avoir des conséquences irréversibles sur notre organisme. En plus de la fatigue auditive, des acouphènes, les émissions sonores indésirables peuvent être à l’origine de maladies cardiovasculaires.
En effet, lorsque nous vivons dans un logement à plus de 60 décibels, le bruit peut être une cause de stress. Celui-ci déclenche des stimulations hormonales d’adrénaline et de cortisone, qui augmentent le risque de maladies du cœur et des vaisseaux sanguins. À titre d’exemple, une salle de classe est en moyenne exposée à 72 dB. A partir de 45 dB, cette libération d’hormones croit de 38 % tous les 5 dB.
Les solutions d’isolation acoustique
Bien que la perception du bruit soit différente en fonction de sa durée d’exposition, de son intensité, de sa fréquence ou de son type, il convient tout de même de limiter son impact sur le quotidien de chaque individu.
Ainsi, depuis plusieurs décennies, nos logements sont équipés de solutions d’isolation acoustique visant à réduire les bruits au sein des bâtiments. L’isolation acoustique peut par exemple s’appliquer aux fenêtres, les surfaces vitrées laissant passer les émissions sonores. Les vitres des bâtiments sont donc généralement renforcées par un système de double voire de triple vitrage.
L’isolation acoustique passe aussi par la toiture d’un bâtiment, avec un isolant souple et parement dense qui sert également à l’isolation thermique. Enfin, la façon la plus efficace de s’isoler du bruit reste l’isolation par le plancher. Pour cela, il existe plusieurs solutions telles que des revêtements amortissants de type moquette, des résilients acoustiques …
En ce qui concerne le plafond, des solutions avec un plafond modulaire existe. Cette solution acoustique offre une forte résistance aux chocs.
Enfin un panneau mural dont les performances acoustiques répondent aux besoins des basses fréquences. Ces dernières sont notamment issues des climatiseurs, des ventilateurs ou des enceintes acoustiques.
Comment choisir un bon isolant ?
L’isolation acoustique s’exprime en décibels (dB). De manière générale, il est recommandé de rechercher un résultat supérieur de 5 dB au niveau d’isolation souhaité. En effet, les chiffres indiqués sur les matériaux sont ceux obtenus après des tests en laboratoire. Les conditions de mise en œuvre réelle ne sont pas toujours respectées. Mieux vaut donc viser un peu plus haut afin de s’assurer de ne pas être en dessous de ce qu’on espérait.
Lorsque vous recherchez quel matériau utiliser dans votre isolation phonique, vous pouvez prêter attention à plusieurs indications précisées sur l’isolant. Le premier indice à rechercher est l’affaiblissement acoustique, noté Rw. Plus il est élevé, plus l’isolant est capable d’affaiblir les sons. C’est une donnée particulièrement importante si vous souhaitez diminuer les bruits aériens, c’est-à-dire transmis par l’air, comme les bruits de circulation. Si vous ne voulez pas réveiller toute la maison dès que vous faites tomber une fourchette, c’est plutôt l’efficacité contre les bruits de chocs d’un isolant qu’il faut regarder. Notée ΔLw. Enfin, jetez un œil au coefficient d’absorption αw, qui doit être aussi proche de 1 que possible.
Quels sont les matériaux les plus isolants les plus courants ?
Les matériaux isolants sont distingués en plusieurs familles. En ce qui concerne l’isolation acoustique, vous pouvez essentiellement vous tourner vers :
- les laines minérales (laine de roche ou laine de verre);
- le polyuréthane en mousse composite;
- les matériaux naturels (ouate de cellulose et liège expansé).
Les laines minérales sont globalement aussi efficaces pour atténuer les bruits aériens que les bruits de choc. La laine de verre est à privilégier si vous devez isoler des cloisons de faible épaisseur. La laine de roche reste supérieure pour les bruits d’impact et pour gérer en même temps l’isolation thermique.
Le polyuréthane en mousse composite a des qualités uniquement phoniques. Il est un peu l’inverse des laines minérales, qui isolent avant tout thermiquement, mais ne sont pas mauvaises acoustiquement. Le polyuréthane est supérieur d’un point de vue phonique (quelle que soit la nature du bruit), mais inférieur thermiquement.
Si vous faites partie des propriétaires immobiliers qui accordent de l’importance à l’écologie, privilégiez la ouate de cellulose et le liège expansé. Ces deux matériaux sont aussi performants thermiquement, ce qui permet d’allier l’isolation phonique et thermique avec un seul isolant. Le plus efficace reste cependant le liège expansé, qui est aussi plus coûteux à l’achat.
Quelles aides pour mon isolation acoustique ?
Le rôle de FG Habitat Conseil https://www.fgh-conseil.com/contacter/
FG Habitat Conseil vous accompagne dans la réalisation de votre projet. Et ça passe par les aides dont vous pouvez bénéficier. Ensemble, nous chercherons et ferons tout pour que vous puissiez en bénéficier. Simplicité et qualité pour que vous soyez satisfait.
Des aides en fonction de votre localisation
Puisqu’effectuer de tels changements dans le logement peut revenir cher, des subventions peuvent être demandées à l’État. Si vous habitez près d’un des dix aéroports nationaux par exemple, vous pouvez, après avoir effectué un plan de gêne sonore, franchi différentes étapes et transmis le devis des travaux à l’exploitant de l’aéroport de votre zone, recevoir une aide financière. Elle n’est en revanche transmise qu’après avoir envoyé tous les documents nécessaires et une fois la rénovation de votre habitation terminée.
Des subventions en fonction des matériaux choisis
En fonction des matériaux utilisés (s’ils permettent de limiter les pertes d’énergie) pour mieux limiter les nuisances sonores au quotidien, vous pouvez également prétendre aux aides de l’ANAH. Le mieux reste de se renseigner auprès de cette agence nationale, car de nombreux critères doivent entrer en compte avant de pouvoir obtenir un financement. Si votre isolation phonique s’avère également utile contre les pertes d’énergie, vous pouvez également vous tourner vers des aides de rénovation énergétique comme MaPrimeRénov’, l’éco prêt à taux zéro et la TVA à taux réduit. Rapprochez-vous aussi de votre région ou de collectivité locale qui peuvent fournir des aides intéressantes.
Source :
https://www.samse.fr/guide-isolation/isolation-phonique-tout-savoir